California dreaming

jeudi 23 août 2007

D'alcatraz à Vaudreuil, Qc

Dernière journée.

Il fallait bien y arriver un jour.

Tel que prévu, la visite d'Alcatraz prévue pour notre première journée, et reportée à la dernière journée, nous attendait aujourd'hui.

Encore ce sempiternel soleil et, en bonus, un mercure plus confortable que lors de notre premier arrêt ici au début d'août.

Ça valait la peine, je décrirais cette visite comme "émouvante". De ce trouver dans ces murs où des gens (bon OK des criminels) ont vécu des années pénibles était vraiment spécial. Il s'agissant de la pire prison du système carcéral Américain. Une des chose qui leur était le plus pénible, semble-t-il, était de se trouver si près (2.5 km) d'une ville où l'effervessence quotidienne pouvait s'entendre depuis les murs de la prison.

J'ai particulièrement apprécié les détails de leur quotidien ainsi que ceux de la mortelle tentative d'évasion de 1946 où 2 gardes et 3 prisonniers sont morts ainsi que celle de 1962 dont le dénouement demeure encore à ce jour inexpliqué. D'ailleur, un des colocataire des 3 bagnards qui ont tenté (réussi ?) cette dernière évasion, était présent pour autographier le livre qu'il a écrit sur son séjour de 4 ans à Alcatraz.

Le restant de la journée consistait à errer dans la ville, revoir les endroits que nous avions aimés, et explorer d'autres secteurs qui nous avaient échappés voilà 3 semaines. Notre première impression demeure, San Francisco est vraiment une ville attachante et mystérieuse. Le quartier de Haigth-Ashbury, avec son ambiance relaxe et hétéroclyte constitue un vrai bond dans le passé, à l'époque de Janis Joplin etJimmy Hendrix. Le groupie que je suis a particulièrement apprécié de voir la maison où ce dernier a brièvement séjourné.

Toute bonne chose ayant une fin, il nous a fallu se résigner à retourner notre fidèle monture à son locateur et entreprendre le long retour vers Vaudreuil. Ai-je dis long ? Celui qui a trouvé le retour particulièrement long est Michel, victime du virus qui s'en était déjà sournoisement pris à Marianne, Sophie et Philippe, ce brave garçon réussissait à nous gratiffier d'un sourire entre deux entretients avec son "vomit bag".

Fin, donc, d'un voyage inoubliable que la relecture de ces lignes contribura à faire revivre quand l'alzheiner mettra notre mémoire à l'épreuve.

Merçi à tous nos fidels lecteurs, votre présence était ressentie et constituait un élément de motivation supplémentaire quand l'idée de rédiger un résumé, à la fin d'une longue journée, semblait un défi insurmontable.

De retour, peut-être, dans un prochain voyage (si notre banquier ne nous met pas à la rue lorsque arrivera le moment de payer le compte de la carte de crédit). À plus.



mercredi 22 août 2007

C'est taboire taboire taboire

On voulait voir un vignoble, on en a vu un, et un beau.

Il s'agit du Rubicon Estate, un des plus vieux vignoble de la région de Napa et aussi un des plus prestigieux. Encore aujourd'hui, leur Cabernet Sauvignon Inglenook 1941 est encore reconnu comme un des 10 meilleur vin au monde.

Le vignoble appartient depuis maintenant 25 ans à la famille de Francis Ford Coppola. C'était très agréable et instructif. Nous avons ainsi pu goûter à 5 de leurs vins dont leur prestigieux Rubicon, à $146 la bouteille. Sophie et moi sommes loin d'être des connaisseurs et avons par conséquent un peu de difficulté à en décrire les nuances, disons simplement qu'ils étaient bien bons (Wow, c'est de la critique ça).

De toute façon, nous étions plus à la recherche de l'atmosphère d'un vrai vignoble baigné par les chauds rayons du soleil que d'une dégustation inoubliable.

Nos vacances tirent maintenant à leurs fins avec le long processus de retour qui s'amorcera demain soir pour se terminer dans la nuit de jeudi. Je ne sais pas si j'aurai l'occasion de refaire un compte-rendu d'ici là.

Il est bien temps que ces fantastiques vacances se terminent. Notre maison et nos gens commencent à nous manquer. Il est temps aussi de retrouver un rythme de vie normal et une alimentation normale. Je crains maintenant le fatidique moment où je devrai grimper sur le pèse-personne à Patrice et subir la comparaison avec ce dernier.

J'espère que vous avez eu autant de plaisir à consulter ce journal de bord que j'en ai eu à le rédiger. À plus.

lundi 20 août 2007

Ckoissa un Sequoia ?

C't'un maudit gros arbre. Maudit gros. Très gros. C'est ce que nous avons vu lors de notre stop au "Sequoia National Park". J'en riait tellement c'en était exagéré. Les photos rendent difficilement les proportions mais il faut savoir que le "General Grant", que l'on apercoit derrière Philippe et Michel, possède un diamètre de 40 pieds à sa base. Ma maison y entre. Colossal. Toutes les photos d'arbres du diapo montrent également un humain, à vous de trouver (où est Charlie).

Nous avons donc passé un partie de la journée dans ce magnifique parc et avons par la suite pris la route pour la Vallée de Napa. C'était très long, rien a voir sur le parcours, ai-je dit long ?, de la route longue avec traffic et soleil dans les yeux. Un peu épuisant.

Aussi, c'était pas la joie pour certains puisque Marianne a été malade toute la journée (oui malade comme dans ... malade) et Sophie et Philippe n'étaient pas solide non plus. Nous ne savons pas s'il s'agit d'un microbe ou un empoisonnement alimentaire.

Bref nous sommes enfin à l'hôtel. Vivement le dodo.


dimanche 19 août 2007

Adieu ville de perdition

Il était temps de partir de là; Marianne ne parlait que des hommes d'un autre spectacle de l'Excalibur soit: "Thunder from down under". Elle s'arretait à chaque pancarte de publicité pour chercher lequel des homme était son préféré.

Philippe et Michel, eux, n'en avait que pour le spectacle du Luxor: "Fantasy", oui oui, un vrai spectacle de topless. En plus de passer des petits commantaires sur les "madames" aux généreuses poitrines rencontrées ça et là.

De plus, Philippe rêvait de pouvoir aller jouer aux casinos et devenir un caïd de Las Vegas. Décadence.

Déjà qu'il avait vu ses premiers nichons (plus ou moins accidentellement) lors de notre journée à la plage de Venice. C'en était assez. Ce voyage leur aura enlevé le peu d'innocence qu'il leur restait.

Donc retour à la réalité aujourd'hui. De la route, de la route, de la route. Sans pour autant se priver d'un autre arrêt au pittoresque "Bagdad Cafe". La toujours gentille Andrea nous a reconnu et nous a de nouveau réservé un bel accueil. L'endroit était encore empli (façon de parler, 3 ou 4 groupes) de Français, attirés là par le film du même nom qui semble jouir d'un statut de culte là-bas.

La route a été bonne et sans tracas. Un petit arrêt photo nous a permis de faire un peu de hors route avec notre fidel engin (Ben quoi, c't'un JEEP). Ce site restera d'ailleurs mémorable pour mes deux snoros qui y auront connu leur première expérience en tant que conducteurs de véhicule automobile. (Ne le dite pas à notre compagnie de location). Quoi qu'il en soit, c'était bien drôle et tout le monde est sain et sauf, même le JEEP s'en est tiré indemne.

Le trajet d'aujourd'hui nous aura permis de voir une bonne variété de décors dont, entre autre, le très beau spectacle de montagnes qui étaient, pour l'occasion, surmontées d'un ciel aux étranges nuances de couleurs dorées. Surprenant et très beau.

Ce soir, baignade et ressourcement avant d'entreprendre la visite du "Sequoia national park" et de reprendre la route.

Les enfants, c'est Pacha la vie

Des petites contraintes d'internet m'ont empêché de faire un envoi hier. De toute façon, il s'agissait de notre journée, "rien faire". (Bah c'était Dimanche pour nous aussi quoi).

Donc lever tard (10h00), piscine avec les mioches, Casino sans les mioches car il faut avoir 21 ans pour fréquenter ces lieux de perdition, magasinage de souvenir et dîner spectacle médiéval.

Ben oui, Sophie et moi avons risqué nos avoirs dans les fameuses "slot machines" de casinos pour la première fois de notre vie (oui Luce, nous avons réussi a se têter des drinks). N'ais craintes maman, je n'ai pas perdu la maison et je ne retournerai donc pas vivre sous ton toit. Car avouons le, le mot risquer n'est pas vraiment adapté, ça ressemble plus à un don, une sorte de taxe quoi. C'est donc un gros 20$ que nous avons laissé à cette pauvre ville qui en a si besoin. Hum hum. C'était tout de même bien divertissant et instructif.

La journée s'est terminée avec le dîner spectacle maison de l'Excalibur, soit "Tournement of Kings" où de simili chevaliers se battaient sous nos yeux comme à l'époque du roi Arthur, avec chevaux, armures, armes et tout et tout. Excellent. Il fallait voir les yeux de Marianne.

Une autre bien belle journée d'un bien beau voyage.

Josée d.: bon voyage à Québec, amusez-vous bien.

MAUDE: On t'a pas oublié. Nous te souhaitons une belle 16e année. Nous sommes très fiers de toi. On se voie au retour. Bisous de tous.

samedi 18 août 2007

OK, OK ... c'est ben beau

Vegas tente très fort de nous impressionner, il tente de nous faire accroire que l'on est dans une ville d'Europe, en Égypte, à New York, dans la Rome antique, il tente de nous éblouir avec des décors grandioses, des sculptures, des fresques murales, des spectacles style Broadway ou des effets spéciaux style Hollywood. Il tente très fort... et il réussi.

On a presque honte de l'avouer, mais c'est beau.

On a mis du milage sous nos semelles et ça n'en valait la peine.

Oui Luce, le spectacle du Bellagio vient nous chercher. Grandiose.

vendredi 17 août 2007

Viva Las Vegas

On y est.

Tout un contraste avec la noblesse du Grand Canyon, ici, c'est la célébration du toc et du vice.

Ce serait difficile à expliquer à un extra-terrestre la raison d'être de cette ville.

Notre parcours jusqu'à l'hôtel nous demandait de descendre la "Strip" (Las Vegas blvd.), où se trouvent les hôtels importants. Ce fût donc une succession de "wow" et de "regarde ça". Beaucoup de démesure.

Une fois rendu à destination, nous avons pris le temps d'explorer notre hôtel "Excalibur" (c'est déjà un contrat) ainsi que 2 autres voisins, le "New York, New York" et le "MGM". Ce dernier en est carrément ridicule par sa taille démesurée. Dans tout les cas, le point commun est l'omniprésence des casinos. La partie "hôtel" de ces établissement semble être un mal nécessaire. Bref, ce sont des casinos, surplombés de chambres et de restaurants, afin que les joueurs puissent revenir jouer le plus rapidement possible.

Une question demeure au sujet de ces joueurs: s'amusent-ils ?

Nous avons bien entendu quelques exclamations de probables gagnants, mais en général, les sourires sont rares dans les salles de jeux.

Autre constatation, IL FAIT CHAUD !!!

C'est le genre de ville qui a dû connaître son véritable essort qu'avec l'avènement de l'air climatisée.

Aujourd'hui, baignade et exploration d'autres hôtels à porter de marche. Plus têtage de shows gratuits.


jeudi 16 août 2007

GC rides again

D'autres photos toutes fraiches...

Nous nous sommes levé tôt et avons filé directement sur le Grand Canyon pour le voir sous un nouvel éclairage car il n'y avait pas de nuages à l'horizon.

flabergastant !!!

Marianne voulait reproduire la photo de la pochette du premier album de EVE (petite cousine à Sophie) et une des idole à Marianne. Nous n'avions pas l'original sous les yeux, il a donc fallu y aller de mémoire.

Là c'est vrai, direction Las Vegas.


mercredi 15 août 2007

Qu'est-ce qu'on est petits

Ben oui, c'est ce que l'on ressent devant ce spectacle.

Le Grand Canyon tel qu'on le connait aujourd'hui a mis des millions d'années à se forger. Notre présence sur la terre n'est qu'un claquement de doigts comparé au travail incessant de cette rivière (Colorado) pour sculpter ce que nous avons admiré aujourd'hui.

La journée a commencée par une autre immersion sur la route 66. Kingman, où nous avons dormis est riche de références à ce que les Américains appellent "Mother road" ou la "Main street des USA". D'autres arrêts sur notre trajets nous ont fait découvrir le fruit du travail de quelques passionés qui s'éreintent à entretenir le souvenir de ce pan d'histoire.

Une première depuis le début du voyage, de la pluie, un ciel tourmenté, des vents puissants, des orages sporadiques dans la chaleur de l'Arizona. Finalement, après un petit 4 heures de route (les mioches ont cette fois regardés "Butch Cassidy and the Sundance Kid") nous sommes arrivés à notre Hôtel de Grand Canyon. Que pourions nous faire du reste de la journée ? bof, SE PITCHER VOIR LE GRAND CANYON !!! Ce que nous fîment.

WOW, wow et rewow. On savait un peu à quoi s'attendre mais être en présence de cette merveille force le respect. Vive les appareils photo digitaux. J'aurais eu à hypothéquer ma maison pour pouvoir acheter l'équivalent de rouleaux de films 35mm que j'ai utilisé ici. Chaque point de vue où nous allions semblait offrir un plus beau spectacle que le précédent.

Le ciel un peu incertain (lire nuageux) semblait nous priver de certaines teintes de couleurs qui auraient rehaussées, si faire se peut, le décor qui se trouvait devant nous. Mais plus ce coquin de Galarneau s'approchait de son lit, plus l'espoir de le voir pointer sous la couverture de nuage grandissait. Et là, roulements de tambours, OOOOUUUIIII !!! Bingo. Lever de rideau. Les couleurs presques exagérées du Grand Canyon s'offraient maintenant à nous sans la moindre pudeur. Cette fois, on était vraiment super-méga-flabergastés (J'commence à l'user celui là).

Sérieusement, Sophie et moi, on avait la petite larme pas loin.

Inoubliable.

Demain, sûrement un petit rappel de Grand Canyon et, LAS VEGAS.

À demain.


Dany: merci de ton travail acharné et oui, tu as carte blanche pour réanimer cette paresseuse piscine. Aussi, j'ai hâte de voir les photos de notre...euh...ton party chez nous. Dit à JC qu'il saura sûrement prendre sa revanche sur cette Mariah Sharapova en devenir.

Luce: Bisous.

Josée: eh oui t'as raison, le Bagdad cafe était presque irréel. De plus, la chaleur écrasante (112 F) qui nous est tombée dessus en sortant de la voiture était déjà dépaysante. Un rêve éveillé.


mardi 14 août 2007

We had our kicks on route 66

C'est avec regret que nous avons quitté notre confortable chambre d'Hollywood et dit adieu à la spectaculaire cité des Anges. Mais il était temps pour nous de nous arracher à ce confort douillet afin de vivre le reste de notre aventure.

Et là, ho ben maudit verrat !!!

La US #1 entre Carmel et Arroyo Grande était quelque chose, mais là, la Route 66 nous a mega flabergastés.

5 heures et demi de route était prévu entre Hollywood et Kingman (Arizona), ça nous en a prit environ 9.

Impossible de ne pas têter partout le long de ce parcours dépaysant au max.

On a fait de l'autoroute, oui, mais dès qu'on pouvait, on ne ratait pas notre chance d'emprunter la légendaire Route 66.

Le premier stop de la journée fût au "Bagdad Cafe", rendu célèbre par le film du même nom qui gagna un César pour le meilleur film étranger en 1989. C'était vraiment spécial, la propriétaire, Andrea était charmante et nous a accueilli avec chaleur et générosité. Cette personne a perdu son mari et son garçon (que l'on peut apercevoir sur une photo à la droite d'Andrea dans le diapo) dans des criconstances dramatiques. Elle nous a dit que c'est le Bagdad Cafe qui l'a gardée en vie.

Le reste du trajet ne fût qu'une succession de paysages grandioses aux couleurs spectaculaires que notre appareil photo peine à reproduire fidèlement.

Certains tronçons s'étalaient en terrains plats et d'autres sillonaient follement au coeur de paysages montagneux à flanc de ravins (agrémentés de petites croix fleuris pour bien rappeler que la vigilance au volant est de mise). Dans tous les cas, c'était difficile de resté insensible à toute cette beauté, avions nous vraiment besoin de ce superflu Arc-en-ciel pour en rajouter ? Spectaculaire.



Les enfants ont également bien appréciés le paysage mais ont quand même réussis à visionner intégralement "Vegas Vacation" sur le portable.

Une de nos escale s'est déroulée à la ville fantôme d'Oatman, Arizona, une ville qui fût littéralement abandonnée après la fermeture de sa mine d'or et surtout l'ouverture de l'autoroute. Cette ville est maintenant habitées par quelques irréductibles qui la gardent en vie grace au tourisme. À noter, les ânes qui errent ça et là dans la ville. Ces derniers sont les descendants des ânes qui ont travaillés dans la mine et ont été relachés dans la nature après la fermeture de cette dernière.

Ce soir, un autre souper aux "Stouffer's" et petite baignade dans la piscine de notre Best Western de Kingman (Cité dans la chanson, soyez vigilants).

Demain, more Route 66 and then.... Grand Canyon.


lundi 13 août 2007

Alerte à Malibu

Qu'est-ce qu'on a fait aujourd'hui ? mmmm ?

DE LA PLAGE !!!

Et pas n'importe quelle, Malibu beach SVP.

OK, je sais que c'est Lundi et que c'est pas forcément ce que ceux qui travaillent aimeraient lire.

Désolé.

Quelle journée, encore cette sempiternelle température parfaite, ciel bleu, etc. (Qu'est-ce que ça devient lassant)

Bien oui, pour bien compléter le voyage à L.A., ils fallait bien voir cette plage. La plus chère du monde semble-t-il (Ça aussi ça devient lassant d'être toujours le plus cher de quelque chose)

Bon Malibu, c'est en fait un modeste patelin où vivent, entre autre;

Robert Redford (Non, maman nous ne l'avons pas vu)
Robert De Niro
Steven Spielberg
Leonardo DiCaprio
Mel Gibson
Richard Gere
Tom Hanks
Bruce Willis
Barbra Steisand
Kurt Russel

et bien d'autres.

Que dire sinon que l'endroit consiste principalement en la route qui longe l'océan plus une multitudes de chemins qui montent la montagne en façe de l'eau où se trouve un paquet de cabanes inaccessibles.

Pour notre part, nous avions seulement envie de gouter une dernière fois à l'eau du Pacifique et de profiter de cet insistant soleil.

Mission accomplie.

Demain, adieu L.A., direction Arizona.

Pour ceux qui se demandent comment nous nous mouvons dans ces spaghettis que sont L.A., San Francisco et autres patelins de la côte Ouest, sachez que nous avons l'aide d'un précieux ami électronique qui prend la forme d'un GPS. Indispensable. Nous nous déplaçons avec l'aisance d'un local.

Bonjour François G., bien heureux de vous savoir là. La plage, sans un mec à mes coté, c'est pas pareil (bien que Philippe soit présentement en formation). J'ai d'ailleurs une photo pour toi dans mon receuil d'aujourd'hui.
Luce, de retour ? des détails SVP. Merci de ta fidèle présence.

(C'est Sophie qui écrit les prochaines lignes)

Vous savez que c'est Martin qui écrit sur le "blog" (à part une fois à Burlington). C'est lui qui en a tout le mérite. Ce qui est toutefois ingras, c'est que pendant qu'il écrit ses merveilleuses bribes de nos aventures dans le Far West, je fais la vaisselle, le lavage, le rangement, la bouffe... et des fois dodo, bon...Mais j'ai enfin mis la main sur l'ordi, pendant que mes quatres snoros sont partis se baigner, pour une dernière fois à la piscine de l'hôtel.

Je ne voudrais surtout pas me plaindre, nous faisons un bon travail d'équipe. Bon, le co-pilote est parfois très stressé, mais notre couple y survivra. Il ne faudrait pas s'en cacher, ce "blog" sera, plus que les babioles-souvenirs achetées, notre meilleur souvenir. Vos commentaires en faisant, bien sûr, parti.

Nous faisons un voyage formidable! Les enfants ont mis quelques jours à s'habituer à ce rythme où l'on mange à toutes heures et où l'on marche et visite parfois beaucoup. C'est maintenant vraiment super, on est un bon groupe de voyageur et on est très complices.

Maman, mes nouvelles sandales sont super pratiques et très confortables.

Laurie-Anne, il faut que tu reviennes dans le coin, même si ça n'a pas trop changé à Venice. L.A est très différent de New York mais tout aussi intéressant. Toute la côte est aussi à voir. Nous avons vu, à date, toutes sortes de choses disparates. San Francisco, belle, historique, classe; La côte au nord de L.A, montagnes, falaises, océan et villages pittoresques et L.A. qui allie richesse et superstars hollywoodiennes et la mer. Notre petit côté beach bum est contenté.

Demain, d'autres aventures nous attendent...

À plus, Sophie




dimanche 12 août 2007

Tites visites

Une petite journée comme ça, en nowhere.

Visite de downtown L.A. et de la rue Broadway avec ses inombrables boutiques opérées presque exclusivement par des Mexicains. Tout près de là, petite visite du Millennium Biltmore hotel où se sont tenu les premières cérémonies des Oscars. Plusieurs films y ont d'ailleur été tournés. Un plaisir pour l'oeil.

Également près de là, le secteur de little Tokyo. Un rare quartier Japonais à l'extérieur du Japon.

Pour compléter nos visites de la journée, les enfants souhaitaient voir "Newport Beach", inspirés qu'ils étaient par l'émission télévisée du même nom. Qu'à cela ne tienne, cap sur Newport beach, un p'tit 45 minutes de route qui devient rapidement 60 minutes à cause du sempiternel traffic automobile.

Nous avons tous bien aimé cet endroit. Les maisons sur la péninsule qui sépare l'océan de la marina sont très sympatiques, pas de grosses cabanes indécentes à cet endroit mais plutôt de belles petites maison entassées comme on en retrouve dans les villes balnéaires de la côte Est.

Pour finir le tout, un bon repas sur une terrasse avec vue sur le boardwalk arrosé d'un beau couché de soleil.

Somme toute, petite journée improvisée bien agréable.

samedi 11 août 2007

Un zoo sans cages

Oui, c'était bien vrai. Tous les spécimens spéciaux de L.A. doivent se donner rendez-vous à la plage de Venice. On en a vu de TOUS les genres.

Certains respiraient la joie de vivre, d'autres étaient carrément pathétiques mais tous nous ont offert un beau spectacle.

C'était encore une de ces journée typique de L.A., chaude, ensoleillée, mais jamais humide. On a installé nos serviettes près d'une chaise de Life-guard et les mioches se sont précépité à l'eau. Il a fallu toutefois trouvé un "spot" libre de "surfers". La température de l'eau est très honnête, aux environs de 72 F. C'est très bien pour un baigneur motivé mais trop froid pour moi, je suis un peu douillet de ce coté là.

Nous avons diné au "Sidewalk cafe", une place reconnue où les beatniks se réunissaient dans les années soixante, la terrasse (où nous étions) offre une vue imprenable sur le boardwalk où les spécimens s'offrent en spectacle. Le clou de notre repas aura été la prestation de ce sympatique personnage, émule de Charlie Chaplin ma foi, qui s'amusait au dépend des passants. Son tour préféré était de suivre sa victime, littéralement dans ses pas, en imitant la mimique de ce dernier. Hilarant. Spécialement quand il s'agissait de petits caïds à l'air "tuff". Il lui arrivait aussi de carrément prendre la main d'un quidam qui marchait et d'avoir l'air offusqué du geste avant que la victime n'aille la chance de légitimement l'être. J'en ai presque pissé dans mon froc.

Un autre amuseur publique rencontré avait comme spécialité de marcher sur des tessons de bouteilles cassées. Pour sa performance, il demandait l'assistance d'un homme et d'une femme. Quel homme a-t-il choisi dans l'abondante foule qui s'était agglomérée près de lui ? mmmm ? Bien oui, "Chicken legs" (très flatteur) s'est fait un devoir de lui servir de tête de Turc. Un beau moment quand même.

Les autres personnages rencontrés sont difficile à décrire, et je n'étais pas assez rapide pour les prendre en photo. C'est à voir en personne j'imagine. Bref, on a passé une bien belle journée à la plage de Venice.

Au fait, connaissez-vous Shaun Yost ? moi non plus, du moins jusqu'à ce que quelqu'un nous dise que Philippe ressemblait énormément à ce jeune personnage de la série Américaine "John from Cincinnati". Il s'agit d'un surfer/skater aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus qui fait frémir les jeunes filles. Rien de plus drôle pour moi que de voir Philippe pousser sa lèvre supérieure en avant et prendre une pose "Shaun".



Demain ? No lo se.

vendredi 10 août 2007

Ze Paris Hilton show

OK, tel que prévu, pognage de beignes collectif ce matin. Mais Hollywood n'a qu'a bien se tenir, on arrive.

Une couple de chose que j'avais à régler:

1. voir le mythique "Whisky a go go"
2. Voir le "Chateau Marmont"
3. Manger au "Hard rock cafe" d'Hollywood

Pointage final: 2.5 sur 3

Oui, j'ai bien vu le "Whisky a go go", il s'agit d'un bar qui fut important dans l'histoire musicale de Los Angeles, ayant, entre autre, servi de tremplin au groupe "The Doors". Il fût aussi recemment le cadre du lancement de la tournée de "The Police", que nous avons vu au centre Bell, le 25 juillet dernier.

Oui, j'ai bien vu le "Chateau Marmont", encore là, ce monument de l'histoire d'Hollywood aura connu toutes sortes d'évenements historiques. Notons entre autre, la mort de John Belushi (le p'tit gros des Blues Brothers dont on peut voir les personnificateurs sur deux photos d'hier à Universal Studios). Ce lieu aura connu certaines débauches de stars du rock et du cinéma. Les membres de Led Zeppelin y sont entré avec leur motos, Jim morrison, des Doors aurait passé à un cheveu d'y tenter un vol plané, etc.

Non, je n'ai pas vu le Hard Rock Cafe d'hollywood, celui-ci a fermé voilà quelques mois et a déménagé ses pénates dans le complexe attenant à ... Universal Studios. Petite déception pour moi car il s'agissait du premier Hard Rock Cafe des États-Unis. J'aime bien ces établissement remplis de reliques ayant appartenus à des stars du rock. Qu'à cela ne tienne, ne reculant devant rien, nous avons effectivement soupé au nouvel établissement situé sur le Universal Citywalk.

Sophie, quand à elle, souhaitait voir le "Rodeo drive", il s'agit d'un des endroit ayant les boutiques les plus dispendieuses du monde. Nous l'avons arpenté de long en large, en s'assurant de ne pas bousculer, par inadvertance, Paris Hilton ou autres poupounes de luxe. C'était chic alright. On a rien acheté. Par contre, l'image du petit fils de riche avec sa Lamborgini spéciale qui recevait une contravention pour l'avoir rendu trop spéciale (les motifs peints dans les vitres sont illégaux) valait son pesant d'or.

Chemin faisant, nous sommes passé par les quartiers chics de Beverly Hills et ainsi aperçu des maisons pas piqué des vers, dont celle entre autre de Julie Andrews. Très mignon.

Bref, c'était notre journée Paparazzi. Cette ville, ainsi que San Francisco d'ailleurs, comporte un nombre hallucinant de sans-abris et le paradoxe de leur présence et de celle de la luxure dont nous avons été témoin aujourd'hui porte à réfléchir. Voilà deux excès qui se rejoignent quelque part.

Nous tentons de donner de vraies valeurs à nos enfants et j'espère qu'ils interpréteront l'aspect voyeur que comporte notre arrêt à Los Angeles pour ce qu'il est ... un spectacle.

De toute façon, ils réalisent bien que le bonheur se limite souvent à de petites choses simples comme cette belle soirée où, après le souper, nous avons parcouru le Universal Citywalk, bien soudés, en écoutant la musique des artistes qui s'y trouvaient.

D'ailleurs, comment devrais-je interpréter le commentaire du bluesman qui, regardant Philippe, demanda; "He's a guitar player, isn't he ? I can recognize one when I see one"... Rien pour moi....nada... Je suis au moins le père d'un "guitar player" alors.

Demain, un autre genre de spectacle nous attend alors que nous pointerons du coté de la plage de Venice. C'est là semble-t-il, et spécialement la fin de semaine, que l'on retrouve les plus beaux spécimens d'animals de plage humains. Gros pectoraux gonflés et petits bikinis gonflés en perspective. Pamela, me voilà.



Universal Studios...Disney, sans la magie

Blasés ? Peut-être.

Une journée superbe, tout a été rondement. On a fait tous les manèges et attractions, y compris les "manèges-que-je-n'sais-pas-si-j'ai-l'goût-d'faire".

Mais voilà, il manquait probablement la magie. On a eu beaucoup de plasir mais le petit sentiment de l'enfant de 10 ans qui s'aprête a ouvrir son plus gros cadeau de Noël n'y était pas.

Notre aventure de Disney avait été tellement parfaite que n'importe quoi qui tente de s'en approcher a un gros mandat à remplir.

Mais allons bon, comme je disais journée parfaite, température parfaite, beaucoup de plaisir et de sensations fortes.

Merci maman de ton commentaire, t'es vraiment cool d'interagir avec nous comme ça et ne t'inquiète pas, nous sommes prudents.

Josée D., je connais une petite fille qui est tellement impatiente de vous visiter, elle a hâte de vous voir toi, Pierre, Jérémie et... MARIE !!! Sans blague, vous êtes tombés exactement dans ses cordes, pas une semaine ne se passe sans qu'elle mentionne les mots "Bouvier Bernois".

Luce, merci beaucoup de tes commentaires. Je suis un grand fan (silencieux par contre) de ton blog.

Pat, ma vieille, lâche pas la patate. Je sais que tu es l'homme de la situation pour mener à bien ce méga-projet.

Au programme demain... pognage de beigne généralisé car là, tout le monde est pas mal vanné de l'intense journée qui vient de passer. Non, c'est que personne n'a la force de rien planifier en ce moment, bref, on verra.

jeudi 9 août 2007

En attendant le "Big One"

Qu'est-ce qui secouait notre lit à Sophie et moi ce matin vers 1h30 ? mmmmm ?

NON, bande de tordus, c'est pas ce que vous pensez. On a eu droit à une petite secousse sismique. Rien d'épeurant, loin de là, mais cela a suffi pour nous faire prendre conscience de la précarité des lieux.

Aller, Universal et ses manèges-que-que-je-n'sais-pas-si-j'ai-l'goût-d'faire m'attendent.

Je ne sais pas si j'aurai le temps d'en faire un compte rendu ce soir. À plus.

mercredi 8 août 2007

Summertime, and the living is easy...

C'est ce que chantait la colorée diva rencontrée sur le "Pier" de Santa-Monica cet après-midi. Et Dieu qu'elle avait raison. Je m'excuse d'écoeurer ceux d'entre vous qui travaillez en ce moment, mais la vie était effectivement facile pour nous aujourd'hui.

La journée a débutée tranquillement (lire, j'ai été long à compléter ma petite routine du matin). Après consensus général, le premier objectif a été de pointer sur l'incontournable signe "Hollywood" qui se dresse sur la montage, pas très loin de notre hôtel. Ce signe provient d'une publicité de 1923 qui annoncait un nouveau projet domiciliaire appelé "HOLLYWOODLAND", à la fin du projet, les dernières lettres ont été retirées pour former le mot que nous connaissons tous maintenant.

L'autre projet de la journée consistait à se prélasser au soleil sur la plage de Santa-Monica. C'est la plage typique de Californie avec ses Life-guards comme ceux (et celles surtout) de Baywatch. Le "pier" sus-nommé se trouve également sur cette plage, il s'agit du "pier" que l'on peut apercevoir dans Forrest Gump quand ce dernier court jusqu'à l'océan Pacifique et fait demi-tour. Un des restaurant qui se trouve sur le "pier" s'appelle d'ailleurs "Bubba Gump" (la compagnie de crevettes de Forrest dans le film).

Belle journée quoi, température idéale, ciel bleu sans nuage, and the living is easy.

Demain, plus d'action car direction...Universal Studio.

mardi 7 août 2007

Où est ma limo ?

Hollywood !!!

right here. On ze spot. Dans le mille. Dret là. Notre hôtel est voisin du Kodak theatre, là où se tient, entre autre, la cérémonie des Oscars. Y-a de l'action icitte Monsieur.

Après quelques heures de route somme toutes sans histoire (pas de paysages flabergastants sur ce tronçon), nous voiçi arrivé à notre domicile de L.A. On savait qu'on était près des centres d'intérêts mais là, bonyenne, la rue la plus proche est le Hollywood boulevard, au centre du Walk of fame et à coté du Chinese theatre où se trouvent les empreintes de pieds et de mains de plusieurs célébrités.

Et quelle est la première idée qui vient en tête de tout touriste qui atterrit ici ? mmmm ?

Chercher un centre de la vue (eye center), bien sûr. Ben oui, le bruit infernal que font mes paupières en frottant sur mes cornées déssechées ne cesse de me rappeler qu'il faut que je m'occupe de ce léger problème. Problème réglé, une sympathique opticienne m'a adroitement dépanné, je suis OK jusqu'à la fin du voyage.

Sur le chemin du retour, vlan, une épicerie, quel heureux hasard, nous avons besoin de victuailles pour combler le réfrigérateur de notre chambre. Et nous voilà. déambulant sur le Walk of fame, avec nos sacs d'épicerie, spectacle irréel s'il en est un.

Ce petit périple nous a également mené au "Guitar center", que le prof de basse de Sophie nous avait chaudement recommandé. Ben oui, en effet, c'est le supermarché de la guitare. Tous les modèles, toutes les marques, et que l'on peut essayer en plus. Il y avait également un petit salon de modèles "custom", très exclusifs, ainsi qu'une section de modèle "Vintage" des années 50, 60, 70 dont certaines valaient la bagatelle de $90,000.00. Une bien belle petite boutique quoi.

Ce soir, petite promenade en voiture pour apprivoiser les alentours, dès que j'ai décollé mes vieux verres de contact de mes yeux.

Mais quelle belle route !!!

Mais quelle belle route, mais quelle belle route, mais quelle belle route.

Gros soleil, gros ciel bleu, et gros paysage à couper le souffle. C'en est presque dangereux pour le conducteur. C'est que la route serpente que le diable, et que si on rate une courbe, on fait rapidement parti du paysage, quelques centaines de mètre plus bas. Seul le son des pneus et des passagers qui criaient venait troubler la quiétude de mes révasseries. Mais bon, nous sommes toujours là et avons profité du spectacle à plein. (Ben non maman, j'exagère)

Mais avant de s'élancer sur la US 1, nous avons pris le temps de bien visiter la coquette ville de Carmel. Bien connue, entre autre, pour la présence d'un de ses citoyen et ancien maire, Clint Eastwood. C'est un endroit mignon tout plein. La "scenic drive" qui longe la plage est carrément géniale. Si l'envie vous prend d'y acheter une petite résidence secondaire, cassez votre petit cochon et déboursez un maigre $10,000,000 et plus, et voilà !!!


La rue principale est vraiment mignonne avec ses restos et boutiques de très bon goût. Ça sent la classe et le raffinement à plein nez. D'ailleurs maman, nous t'avons déniché un bon parti, un élégant Monsieur (seul) qui sortait de chez lui au volant d'une jolie Mercedes convertible comme celle de Bobby dans Dallas. Nous lui avons laissé ton téléphone, pratique ton anglais en attendant son appel.

Nous sommes maintenant encrés à Arroyo Grande dans un très surprenant Best Western très chic et très classe.

Merci à ceux qui nous envoi des commentaires et courriels. Maintenant, pour les autres, ÊTES VOUS LÀ ? Donnez nous des nouvelles SVP.

Ici tout le monde est heureux. J'ai par contre un petit bug car j'ai oublié mes verres de contact de rechange, et je devais les changer hier. Faudra que j'en trouve à L.A. probablement.

Josée, nous comptons aller à Alcatraz lors de notre dernière journée de voyage car nous retournerons alors à San Francisco.

Luce, nous n'avons malheureusement pas visité l'aquarium de Monterey, des choix à faire quoi.

Sylvie, oui pour Philippe, je crois qu'il grandi à chaque fois que je détourne le regard. Quand je regarde de nouveau en sa direction, je dois remonter un peu la tête.

Dany, est-ce que ma piscine ressemble à un potage de Brocolli ? Avons nous encore des poissons ?

dimanche 5 août 2007

ayeleftmayarteinsanfransisco

Comme il disait vrai ce vieux Tony.

San Francisco est une ville attachante. Le genre d'endroit, où dans un autre contexte, on pourrait s'imaginer vivre.

Nous l'avons donc laissé avec regret mais les yeux tournés vers le sud (et la chaleur ?)

Nous avons ainsi pris d'assaut la US #1 qui longe la côte en direction de Carmel, ou plutôt Monterey (Ben les hotels de Carmel étaient inabordables).

Malgré le temps souvent maussade de cette journée, le paysage de qui s'offrait à nous était spectaculaire.

Arrivé à Monterey, nous avons poussé une p'tite pointe vers le port qui comporte aussi un "Fisherman's Wharf" assez sympatique mais qui souffre de la comparaison avec celui de SF.

Aujourd'hui, visite de Carmel et encore un peu de US #1.

Bye à tous.


samedi 4 août 2007

On monte...on descend...on monte...

Wow, quelle ville. C'est d'un jaret endolori que j'écris ces quelques lignes alors que nous avons poursuivi aujourd'hui nos explorations San Franciscaines.

La journée a débutée avec la visite du musée des "cable cars", ces étonnants tramways/funiculaires qui se meuvent sans moteur. Quoi de mieux pour assimiler la matière que de la mettre en pratique, et zou, on saute dans le premier qui se présente. Quoi que dans ce cas-ci, s'accrocher serait plus juste, mon bicep gauche vous dira qu'il était temps que nous arrivions. Nous dévalons sans tarder une côte (ici on monte ou on descend une côte, mais on va rarement sur le plat) qui nous mène droit au "Fisherman's Wharf", ce lieu incontournable où tous les sens sont solicités. Tellement à voir, c'est comme le vieux port de Montréal, mais multiplié par 10 en diversité et en taille. Les lions de mers qui se prélassent, je ne sait pour quelle raison, exactement là où nous pointons nos appareils photo. Un sous-marins de la deuxième guerre que j'ai visité en profondeur avec mes deux matelôts (Ça devait sentir le p'tit Monsieur là d'dans après quelques mois en mer). Des boutiques de posters et gogosses ainsi que la visite d'un immense voîlier cargo historique et d'un vieux ferry boat à roues à aubes. Le "surprenant" Bushman que j'espérais, sans trop y croire rencontrer, et que j'aurais bien aimer voir pogner un d'entre nous, mais que j'ai dû me contenter de voir oeuvrer sur d'autres innocentes victimes.



Coté température, le soleil est encore de la partie mais la grosse surprise pour nous demeure le fait qu'il ne fait rarement plus de 18-19 deg. Celsius, et que se soit normal à ce temps çi de l'année. Bref, c'est parfait pour visiter mais heureusement que nous avons tous une p'tite laine avec nous.

Le retour à l'hôtel s'est fait à pied cette fois car l'attente pour le cable car était d'environ une heure. Nous avons choisi de revenir par la Russian hill, la plus escarpée du secteur et c'est là que le jaret se rappelle à votre bon souvenir. Mais encore une fois, le paysage et la beauté des maisons et des rues en vaut la peine.

Nous avons ainsi rebondi à notre hôtel pour mieux en repartir, au volant de notre Jeep de location, afin de piquer une pointe vers le quartier hippie de Haight-Ashbury. Surprenant vestige de l'époque hippie où les genres se mélangent sans problèmes tel que le voulait sans doute les adeptes du flower power de l'époque. Le style du Kan Zaman cafe, où nous avons soupé, représente sûrement bien l'esprit "éclaté" du coin.

OK, Morphée m'appelle, j'ai des jarets et un bicep gauche qui réclame un peu de dodo.

vendredi 3 août 2007

Enfin, San Francisco!

Après avoir essayé, en vain, de partir plus tôt, nous avons finalement pris le vol pour lequel nous étions cédulé le 2 août à 17h. Quoique Burlington ne figurait pas sur notre itinéraire, nous avons passé une excellente journée à se promener sur Church street. Rue piétonnière, belles terrasses et boutiques artisanales et originales. Enfin l'heure du vrai départ! Bonne envolée. Les enfants sont ravis de cette expérience. Nous arrivons à notre hotel dans la nuit, dodo à 4h du matin.


À 8h am, on se réveille enfin sous le fog de San Francisco. La journée est très ensoleillée mais un peu fraîche. Parfait pour visiter. Les collines caractérisant cette ville mythique sont impressionnantes. Quel charme, cette architecture victorienne dans ces rues sillonnantes! Nous sommes passé sur le Golden Gates... dans le fog. Il semble malheureusement que le phénomène soit courant ici. Une ville avec une belle personnalité, surtout North Beach ou les restos et les terrasses abondent chacune avec une ambiance unique et sympatique.
Sophie

mercredi 1 août 2007

Comment, le 2 août ?

L'inimaginable s'est produit, les sympatiques et avenants préposés au comptoir de "United Airlines" ne pouvaient l'expliquer mais le fait est: notre vol était en fait cédulé pour le 2 plutôt que le 1er août. Nous avions la confirmation imprimée dans nos mains indiquant le 1er, mais celle dans l'ordi montrait le 2. Déception, embarras, désolation, panique, et solutions alternatives.

Nous avons bien essayé de nous placer en "stanby", mais sans succès, les zélés et ponctuels clients du vol 8056 se sont tous présentés sans faute. Nous avons ainsi tourné les talons, récupéré notre voiture et réservé une chambre en catastrophe dans un luxueux Days inn. Bref, adieu la belle planification, adieu la visite d'Alcatraz réservée pour demain matin. Il faudra composer avec ce nouvel horaire, notre voyage est retardé d'une journée.

Heureusement, un bon souper dans la très belle ville de Burlington nous a un peu enlevé les nuages gris en haut de nos têtes.



Bref ça s'annonce ben ce voyage.

mardi 31 juillet 2007

Ha !, c'est comme ça qu'on fait

Voilà, c'est fait, j'ai un blog ...(qu'est-ce que c'est laid ce nom là). Suivant les traces de mon inspirante soeur (http://nouvellesdailleurs.spaces.live.com/), j'ai moi aussi adopté ce mode de communication dans l'air du temps.

Le but en est évidemment d'y enregistrer, au cours des trois prochaines semaines, le journal de bord (oui, oui, comme dans "Star Trek") de notre voyage en Californie.


Nous tenterons d'y relater un résumé de nos expériences, découvertes et états d'âmes...


Je ne saurais assez insister sur l'importance d'entretenir une forme d'interaction avec le très restreint et select lectorat dont vous faites partie. Que ce soit sous forme de commentaires à l'intérieur de ces pages ou de courriels envoyés à nos adresses personnelles, vos mots seront espérés au point que je ne manquerai pas de sermonner publiquement ceux qui resteront muets trop longtemps. Alors pas de "J'ai pas eu le temps de vous écrire", "J'avais rien d'intéressant à dire", "mon ordi marchait pas", "J'ai eu les deux mains dans le plâtre pendant votre absence" et autres défaites insipides et peu crédibles. Que ce soit pour raconter vos propres activités ou pour nous remettre sous le nez nos phôte d'hortaugrafe... ÉCRIVEZ.

À plus,

Mite