mercredi 15 août 2007

Qu'est-ce qu'on est petits

Ben oui, c'est ce que l'on ressent devant ce spectacle.

Le Grand Canyon tel qu'on le connait aujourd'hui a mis des millions d'années à se forger. Notre présence sur la terre n'est qu'un claquement de doigts comparé au travail incessant de cette rivière (Colorado) pour sculpter ce que nous avons admiré aujourd'hui.

La journée a commencée par une autre immersion sur la route 66. Kingman, où nous avons dormis est riche de références à ce que les Américains appellent "Mother road" ou la "Main street des USA". D'autres arrêts sur notre trajets nous ont fait découvrir le fruit du travail de quelques passionés qui s'éreintent à entretenir le souvenir de ce pan d'histoire.

Une première depuis le début du voyage, de la pluie, un ciel tourmenté, des vents puissants, des orages sporadiques dans la chaleur de l'Arizona. Finalement, après un petit 4 heures de route (les mioches ont cette fois regardés "Butch Cassidy and the Sundance Kid") nous sommes arrivés à notre Hôtel de Grand Canyon. Que pourions nous faire du reste de la journée ? bof, SE PITCHER VOIR LE GRAND CANYON !!! Ce que nous fîment.

WOW, wow et rewow. On savait un peu à quoi s'attendre mais être en présence de cette merveille force le respect. Vive les appareils photo digitaux. J'aurais eu à hypothéquer ma maison pour pouvoir acheter l'équivalent de rouleaux de films 35mm que j'ai utilisé ici. Chaque point de vue où nous allions semblait offrir un plus beau spectacle que le précédent.

Le ciel un peu incertain (lire nuageux) semblait nous priver de certaines teintes de couleurs qui auraient rehaussées, si faire se peut, le décor qui se trouvait devant nous. Mais plus ce coquin de Galarneau s'approchait de son lit, plus l'espoir de le voir pointer sous la couverture de nuage grandissait. Et là, roulements de tambours, OOOOUUUIIII !!! Bingo. Lever de rideau. Les couleurs presques exagérées du Grand Canyon s'offraient maintenant à nous sans la moindre pudeur. Cette fois, on était vraiment super-méga-flabergastés (J'commence à l'user celui là).

Sérieusement, Sophie et moi, on avait la petite larme pas loin.

Inoubliable.

Demain, sûrement un petit rappel de Grand Canyon et, LAS VEGAS.

À demain.


Dany: merci de ton travail acharné et oui, tu as carte blanche pour réanimer cette paresseuse piscine. Aussi, j'ai hâte de voir les photos de notre...euh...ton party chez nous. Dit à JC qu'il saura sûrement prendre sa revanche sur cette Mariah Sharapova en devenir.

Luce: Bisous.

Josée: eh oui t'as raison, le Bagdad cafe était presque irréel. De plus, la chaleur écrasante (112 F) qui nous est tombée dessus en sortant de la voiture était déjà dépaysante. Un rêve éveillé.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ouf ! Moi aussi je serais sûrement très touchée de voir cette splendeur, à tel point que mon plus grand rêve serait d'y faire de la randonnée pédeste. J'ai lu qu'on y avait aménagé des sentiers à couper le souffle dans tout les sens du mot!!!!

Lucrecia Bloggia a dit…

La flabergastation est à son comble, à ce que je voir (lire)!

Il est vrai que le premier regard sur le grand canyon produit un effet quasi physique. C'est comme un coup de poing en pleine poitrine, sans la douleur. Juste de l'émerveillement à l'état brut.
Les derniers rayons de soleil dans le canyon sont les plus beaux. Les couleurs ocre, orangé et mauve sont à leur meilleurs avec les rayons obliques de Galarneau.

Dites, allez vous assister au spectacle de LOVE, à Vegas? Je meurs d'envie d'aller voir ce spectacle!

@ Josée : Il y a effectivement plusieurs sentiers qui descendent vers la rivière tout au fond. Il est impensable d'y faire l'aller-retour dans la même journée. Question de temps et d'altitude. Ce serait trop exigeant pour nos corps et coeurs!
On peut même y aller à dos de mulet, car ces bestioles ont le pied sûr et ne souffrent pas de vertige.

@ Sophie: Tes sacrifices de femme au foyer nous valent ce merveilleux blogue. C'est pour la bonne cause! Et effectivement, ce sera votre meilleurs souvenir de voyage!

Bisous à vous tous, et soyez prudents!