samedi 4 août 2007

On monte...on descend...on monte...

Wow, quelle ville. C'est d'un jaret endolori que j'écris ces quelques lignes alors que nous avons poursuivi aujourd'hui nos explorations San Franciscaines.

La journée a débutée avec la visite du musée des "cable cars", ces étonnants tramways/funiculaires qui se meuvent sans moteur. Quoi de mieux pour assimiler la matière que de la mettre en pratique, et zou, on saute dans le premier qui se présente. Quoi que dans ce cas-ci, s'accrocher serait plus juste, mon bicep gauche vous dira qu'il était temps que nous arrivions. Nous dévalons sans tarder une côte (ici on monte ou on descend une côte, mais on va rarement sur le plat) qui nous mène droit au "Fisherman's Wharf", ce lieu incontournable où tous les sens sont solicités. Tellement à voir, c'est comme le vieux port de Montréal, mais multiplié par 10 en diversité et en taille. Les lions de mers qui se prélassent, je ne sait pour quelle raison, exactement là où nous pointons nos appareils photo. Un sous-marins de la deuxième guerre que j'ai visité en profondeur avec mes deux matelôts (Ça devait sentir le p'tit Monsieur là d'dans après quelques mois en mer). Des boutiques de posters et gogosses ainsi que la visite d'un immense voîlier cargo historique et d'un vieux ferry boat à roues à aubes. Le "surprenant" Bushman que j'espérais, sans trop y croire rencontrer, et que j'aurais bien aimer voir pogner un d'entre nous, mais que j'ai dû me contenter de voir oeuvrer sur d'autres innocentes victimes.



Coté température, le soleil est encore de la partie mais la grosse surprise pour nous demeure le fait qu'il ne fait rarement plus de 18-19 deg. Celsius, et que se soit normal à ce temps çi de l'année. Bref, c'est parfait pour visiter mais heureusement que nous avons tous une p'tite laine avec nous.

Le retour à l'hôtel s'est fait à pied cette fois car l'attente pour le cable car était d'environ une heure. Nous avons choisi de revenir par la Russian hill, la plus escarpée du secteur et c'est là que le jaret se rappelle à votre bon souvenir. Mais encore une fois, le paysage et la beauté des maisons et des rues en vaut la peine.

Nous avons ainsi rebondi à notre hôtel pour mieux en repartir, au volant de notre Jeep de location, afin de piquer une pointe vers le quartier hippie de Haight-Ashbury. Surprenant vestige de l'époque hippie où les genres se mélangent sans problèmes tel que le voulait sans doute les adeptes du flower power de l'époque. Le style du Kan Zaman cafe, où nous avons soupé, représente sûrement bien l'esprit "éclaté" du coin.

OK, Morphée m'appelle, j'ai des jarets et un bicep gauche qui réclame un peu de dodo.