jeudi 23 août 2007

D'alcatraz à Vaudreuil, Qc

Dernière journée.

Il fallait bien y arriver un jour.

Tel que prévu, la visite d'Alcatraz prévue pour notre première journée, et reportée à la dernière journée, nous attendait aujourd'hui.

Encore ce sempiternel soleil et, en bonus, un mercure plus confortable que lors de notre premier arrêt ici au début d'août.

Ça valait la peine, je décrirais cette visite comme "émouvante". De ce trouver dans ces murs où des gens (bon OK des criminels) ont vécu des années pénibles était vraiment spécial. Il s'agissant de la pire prison du système carcéral Américain. Une des chose qui leur était le plus pénible, semble-t-il, était de se trouver si près (2.5 km) d'une ville où l'effervessence quotidienne pouvait s'entendre depuis les murs de la prison.

J'ai particulièrement apprécié les détails de leur quotidien ainsi que ceux de la mortelle tentative d'évasion de 1946 où 2 gardes et 3 prisonniers sont morts ainsi que celle de 1962 dont le dénouement demeure encore à ce jour inexpliqué. D'ailleur, un des colocataire des 3 bagnards qui ont tenté (réussi ?) cette dernière évasion, était présent pour autographier le livre qu'il a écrit sur son séjour de 4 ans à Alcatraz.

Le restant de la journée consistait à errer dans la ville, revoir les endroits que nous avions aimés, et explorer d'autres secteurs qui nous avaient échappés voilà 3 semaines. Notre première impression demeure, San Francisco est vraiment une ville attachante et mystérieuse. Le quartier de Haigth-Ashbury, avec son ambiance relaxe et hétéroclyte constitue un vrai bond dans le passé, à l'époque de Janis Joplin etJimmy Hendrix. Le groupie que je suis a particulièrement apprécié de voir la maison où ce dernier a brièvement séjourné.

Toute bonne chose ayant une fin, il nous a fallu se résigner à retourner notre fidèle monture à son locateur et entreprendre le long retour vers Vaudreuil. Ai-je dis long ? Celui qui a trouvé le retour particulièrement long est Michel, victime du virus qui s'en était déjà sournoisement pris à Marianne, Sophie et Philippe, ce brave garçon réussissait à nous gratiffier d'un sourire entre deux entretients avec son "vomit bag".

Fin, donc, d'un voyage inoubliable que la relecture de ces lignes contribura à faire revivre quand l'alzheiner mettra notre mémoire à l'épreuve.

Merçi à tous nos fidels lecteurs, votre présence était ressentie et constituait un élément de motivation supplémentaire quand l'idée de rédiger un résumé, à la fin d'une longue journée, semblait un défi insurmontable.

De retour, peut-être, dans un prochain voyage (si notre banquier ne nous met pas à la rue lorsque arrivera le moment de payer le compte de la carte de crédit). À plus.